Le pass sanitaire ne sera pas exigé,
pour aller à la messe.
Pour ceux qui se posent la question ou pour répondre à ceux qui nous interrogent sur le sujet,
nous vous informons que les lieux de culte ne seront pas soumis au pass sanitaire.
En effet, la Conférence des évêques de France précise dans un communiqué du 13 juillet dernier, que » les cultes et leur pratique n’ont pas été cités dans la liste des lieux qui nécessiteront le pass sanitaire pour leur accès, lors des annonces du Président de la République le 12 juillet 2021. En conséquence, la Conférence des évêques de France considère que les règles sanitaires actuellement en vigueur concernant la pratique du culte restent valables : utilisation du gel hydro alcoolique, port du masque. La Conférence des évêques reste vigilante comme depuis le début de la crise quant au respect de la liberté de culte. Soucieuse du bien commun, la Conférence des évêques de France continue d’inviter chacun à se mobiliser contre le virus et appelle les catholiques à entrer dans cette perspective en prenant leur propre responsabilité vis-à-vis du vaccin. »
Obligatoire dès le 21 juillet pour les lieux de « loisirs et de culture » rassemblant plus de 50 personnes, puis dans les restaurants et transports longue distance à partir d’août, le pass sanitaire ne concerne pas les lieux de culte car ils bénéficient d’une « protection constitutionnelle », a expliqué Matignon à l’AFP.
Toutefois les évènements, type concerts, n’ayant pas un caractère cultuel, mais se déroulant dans une église, seront soumis au pass sanitaire.
Pour notre paroisse, le port du masque reste toujours obligatoire pendant les offices ou pour rentrer à l’intérieur d’une église, l’utilisation obligatoire du gel hydro alcoolique mis à disposition en entrant dans l’église et une distanciation physique en laissant libre 1 place sur 2 entre chaque personne ou entité familiale.
Liberté de culte
L’importance particulière de la liberté de culte a déjà été soulignée par deux fois par le Conseil d’Etat depuis le début de l’épidémie de Covid-19.
En novembre 2020, la plus haute juridiction administrative française avait ainsi retoqué la jauge maximale de 30 personnes dans les célébrations religieuses initialement imposée par le gouvernement.
Dans leur décision, les juges avaient estimé que les activités exercées dans les lieux de culte « ne sont pas de même nature » que dans les cinémas ou les théâtres et que » les libertés fondamentales qui sont en jeu ne sont pas les mêmes « .