CCFD-Terre Solidaire

Le CCFD Terre Solidaire,
mouvement d’ Eglise, est né il y a 60 ans
de la volonté des Evêques de France de vivre la fraternité
avec les plus pauvres.
C’est auprès de 400 acteurs dans 63 pays, qu’il agit en soutenant des projets de développement.
En 2020, la crise sanitaire a durement impacté les aides apportées à leurs partenaires.
Le COVID-19 fait 4 victimes de la faim toutes les secondes dans le monde ! Cette année nous espérons que leur campagne aura un retentissement important, étant donné la possibilité pour les paroissiens de participer aux célébrations de Carême.
Comme chaque année, le 5ème dimanche de carême ( 21 mars ), les chrétiens récoltent le fruit de leur partage de Carême et avec la quête de ce dimanche, soutiennent les nombreuses opérations que le C.C.F.D. – Terre Solidaire mène à travers tous les continents les plus pauvres. 
Des enveloppes sont à votre disposition dans nos églises, pour que vous puissiez expédier directement votre don. 

Par avance, merci pour eux !

 » Nous habitons tous la même maison « 

Cette maison, le pape François nous invite à l’habiter afin que chaque créature, humaine et non humaine, puisse s’y sentir chez elle.
L’écologie intégrale nous propose de vivre la relation à soi, aux autres, à la nature et à Dieu sous forme de « communion ». Dans sa dernière encyclique, Fratellli Tutti, le pape insiste sur la relation.
C’est la qualité relationnelle vécue à l’intérieur de la maison, la fraternité, qui fait d’elle une « maison habitée ». Ce qui donne de la valeur à notre vie et à notre Terre, ce sont les liens qui nous soutiennent plutôt que les biens que nous détenons.

La conversion écologique à laquelle nous sommes appelés n’est pas de l’ordre d’une maîtrise plus efficace et respectueuse de la Création, mais de l’ordre d’une relation vitale à tisser avec tous les êtres vivants, permettant de créer une appartenance commune et d’engendrer un « vivre ensemble » porteur de vie et d’envie de vivre pour chacun. L’année 2020, avec la pandémie de la Covid 19, a été terrible pour des millions de nos contemporains. Les populations les plus faibles, auprès desquelles le CCFD-Terre Solidaire est engagé, ont vu leurs conditions de vie se dégrader un peu plus. Le geste de solidarité avec les plus fragiles, sous la forme d’un don financier, est une manière de participer à ce changement nécessaire appelé par les encycliques Laudato Si’ et Fratelli Tutti.

Mandaté par les évêques de France, le CCFD-Terre Solidaire sollicite les chrétiens en ce 5ème dimanche de Carême, pour participer à la construction d’un monde plus juste. Les quêtes de ce week-end soutiendront leurs nombreuses opérations à travers tous les continents les plus pauvres.
Des enveloppes sont à votre disposition dans nos églises, pour récolter le fruit de votre partage de Carême. Déjà la somme de 416 € ( offrandes du jour des Cendres ) leur a été reversée.

St Paul nous invite au don : «  Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » ( Actes 20,35 ).

Si le don est un acte à la fois responsable et fraternel, il peut aussi devenir pour nous un moment de bonheur. Car il nous ouvre sur notre monde contemporain en faisant de nous des acteurs. Ainsi, par notre don, le CCFD-Terre Solidaire permet de rendre concrète l’Espérance de Pâques, celle qui conduit les hommes de la terre à redécouvrir ensemble la joie d’une fraternité réconciliée.

Pour alimenter la réflexion

 Voici un texte d’ Elena Lasida, professeur à l’Institut Catholique de Paris et chargée de mission « Écologie et Société » à la Conférence des Evêques de France)

Comment « habiter » la terre ?
En respectant chacune de ses créatures bien évidemment.
En arrêtant son exploitation sauvage.
Mais le Pape nous dit que cela ne suffit pas.
Le changement à faire est bien plus radical et existentiel.
Car il ne s’agit pas seulement de réduire le rythme, de faire moins du « même », mais de faire « autrement ».
Et pour faire autrement, il nous donne une seule et unique clé : la relation.
Plutôt que centrer notre attention sur l’efficacité de notre action, sur le résultat obtenu,
la centrer sur la qualité des relations tissées.
C’est la qualité relationnelle vécue à l’intérieur de la maison qui fait d’elle une « maison habitée ».

Dans « Laudato Si », cette qualité relationnelle est nommée « écologie intégrale » :
une invitation à vivre la relation à soi, aux autres, à la nature et à Dieu sous forme de « communion ».
Dans sa dernière encyclique, « Fratelli tutti », cette qualité relationnelle est nommée « fraternité » et « amitié sociale ».
Ces termes disent une seule et même chose, mais très difficile à enfermer dans un concept :
ce qui compte, ce qui donne de la valeur, ce sont les liens qui nous soutiennent plutôt que les biens que nous détenons.

Ce changement radical de visée sur ce qu’est une « vie bonne »,
pour chacun et pour tous, nous fait comprendre que ce n’est pas ce qui nous appartient qui compte mais plutôt de savoir à qui nous appartenons.
Car la relation de communion, de fraternité et d’amitié sociale créent avant tout une appartenance commune.
Ces relations ne sont pas des moyens pour accéder aux biens nécessaires pour vivre dignement.
Ces relations sont une finalité en soi, car elles créent une interdépendance existentielle.
La communion, la fraternité et l’amitié sociale nous apprennent que nous sommes ce que nous recevons.
Nous ne sommes pas ce que nous possédons, ni ce que nous produisons, ni ce que nous subissons,
nous devenons ce que nous recevons gratuitement des autres créatures et du Créateur.

La conversion écologique à laquelle le Pape nos invite n’est pas de l’ordre d’une maîtrise plus efficace et respectueuse de la Création,
mais de l’ordre d’une relation vitale à tisser avec tous les êtres vivants,
permettant de créer une appartenance commune et d’engendrer un « vivre ensemble » porteur de vie et d’envie de vivre pour chacun.
(Texte publié dans le livret « Carême 2021 » du CCFD-Terre Solidaire)

Le loup et l’agneau

Voici une petite parodie de la fable de La Fontaine,
qui s’inspire du combat mené par de nombreuses organisations paysannes
pour défendre l’usage des semences paysannes dans une dynamique agro-écologique.
Des rimes et de l’humour pour incarner cette dimension forte de l’agro-écologie qui passe aussi par l’action collective et politique.

 

Le CCFD-Terre Solidaire, comme ses partenaires, affirme que des solutions existent pour assurer aux populations une subsistance qui les fasse vivre.

L’agro-écologie paysanne est un ensemble de pratiques agricoles,
visant à préserver les ressources naturelles et à assurer un revenu décent aux petites exploitations.
Elle est considérée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
comme centrale pour atteindre les objectifs de développement durable.
Ce modèle agricole existe en France et dans de nombreux pays.