Commémoration de tous les défunts

Lundi 2 novembre 2020,
Commémoration de tous les défunts.
ATTENTION !   ATTENTION !  ATTENTION !   ATTENTION !
En raison de la situation sanitaire et du nouveau confinement proclamé,
il n’y aura pas de messe ni de rassemblement dans les cimetières
organisés par la paroisse ce jour de commémoration !

Une messe unique à 19h à Guiche ( Annulée ! )
sera célébrée à l’intention des défunts de nos familles, proches et amis,
que nous avons accompagnés sur « l’Autre Rive » depuis le mois de novembre 2019 jusqu’au 31 octobre 2020.
Leurs familles sont cordialement invitées à participer à cette Eucharistie.
Nous désirons « les rendre présents parmi nous » lors de cette célébration d’une manière particulière.
Pour le signifier, après l’appel des noms des défunts de chaque mois, nous invitons un membre de leurs familles à s’approcher durant le chant, pour déposer un cierge devant une icône du Christ.
Ces cierges nous rappelleront que Jésus est passé victorieusement à travers la mort pour nous emmener dans la Maison du Père, là où chacun peut trouver sa demeure et où la lumière ne cesse de briller.

A chaque messe, nous « faisons mémoire » des défunts, au-delà du simple souvenir, par cette expression, nous les rendons présents avec nous dans cette Eucharistie. Aussi la commémoration des fidèles défunts, proposée au lendemain de la fête de Toussaint, n’est pas un jour de deuil, mais un jour de communion entre l’Eglise céleste et l’Eglise terrestre, unies dans le même amour et la même réalité.
Bien sûr, c’est un jour de tristesse parce que nous pensons à l’absence physique de toutes ces personnes que nous avons aimées et qui nous manquent ; mais nous devons nous rappeler les paroles de saint Paul : « Il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres qui n’ont pas d’espérance. » ( 1 Thessaloniciens 4,13b ).
Il ne dit pas qu’il ne faut pas être abattu, mais ne pas être abattu comme ceux qui n’ont pas d’espérance. Etre abattu par la mort de quelqu’un de proche est humain, la foi chrétienne dans la résurrection n’est pas un baume à mettre sur une plaie pour ne plus avoir mal, elle est bien plus que cela : elle permet à chacun d’avoir la force de vivre avec l’épreuve de la séparation physique sans la minimiser.
La peine que nous ressentons ne doit pas faire oublier que cette absence n’est que physique, nous savons que ceux qui nous précèdent dans le Royaume ne nous abandonnent pas : ils continuent à être spirituellement avec nous, par la prière, dans l’attente de nous retrouver. Nous le professons chaque dimanche dans le Credo : je crois « à la Communion des saints ».
Car nous avons la conviction qu’il n’est pas nécessaire d’attendre la résurrection pour être avec ceux qui nous ont précédés. La Communion des saints est ce rassemblement de tous dans la Foi : vivants et morts, ensemble avec le Seigneur.
Cette commémoration des fidèles défunts, même si elle ravive la peine envers ceux que nous avons connus et aimés, est surtout une journée où nous leur disons un grand merci pour tout ce qu’ils nous ont donné.