Son neveu Hubert lui a rendu hommage :
» Que de souvenirs avec toi, tellement tu faisais partie de nos vies.
Tu aimais tellement te retrouver à Guiche, dans ta famille, sur les bords de l’Adour.
Tu aimais tellement faire partager à ta multitude d’amis le lieu où tu as grandi.
Combien de repas familiaux as-tu animé en chansons, en blagues où ton sens de l’improvisation donnait sa pleine mesure.
Nous avons grandi en ta présence. Tu as contribué à faire ce que l’on est.
Tout jeunes tu nous emmenais à tour de rôle au Portugal dans ta 4L rouge.
Là-bas tu retrouvais les émigrés de Pau venus dans leur famille d’origine passer leurs vacances d’été. Tu maitrisais tellement la langue portugaise que ces familles s’étonnaient que tu sois français. Puis on est devenus adultes et tu nous a fait découvrir le Brésil où tu étais en mission.Ce pays immense géographiquement et si riche par son mélange ethnique qui te ressemblait tellement.
Comment te décrire?
« Alors vieille branche; c’est ce que tu nous disais en nous voyant.
Gascon, tu étais avec toute ta malice, ton tempérament quelque fois impétueux, ta joie de vivre.
Tu plaisantais jusqu’à mettre ton entourage mal à l’aise; ce n’est toujours pas facile d’être présenté comme le neveu qui sort de prison.
A chaque instant dans la rue et ailleurs tout peut arriver.Combien de blagues as-tu pu faire? Ton esprit un peu provocateur n’avait aucun répit quand il s’agissait de faire un bon coup. Et ces parties de belote, sans doute trop sérieuses à ton goût où tu trichais de manière éhontée pour soulever la colère de tes adversaires et quelque fois de ton partenaire.
Combien de discussions politiques avec papa ton frère nous avons assisté?. Vous n’êtes jamais arrivés à vous fâcher vraiment. Tu vas le retrouver là-haut et vous n’y arriverez pas non plus.
