Faute de pouvoir encore nous rassembler en ce mois ci, nous proposons dès la semaine prochaine, à tous ceux qui le veulent bien, de participer activement à une neuvaine à N. D. de Lourdes, du vendredi 22 au samedi 30 de ce mois. Vous trouverez les textes et modalités de ce temps de prière au Seigneur par l’intercession de Marie, dans le Bulletin paroissial ( n° 21 ) 2020
ou en téléchargeant le fichier Pdf ci joint : Neuvaine ND de Lourdes Adultes
ou en téléchargeant le fichier Pdf, adapté pour les enfants du KT : Neuvaine ND de Lourdes Enfants Kt
Durant ces neuf jours, nous pourrons nourrir la prière du chapelet d’une méditation sur un verset du « Magnificat ». Bien sûr, les enfants du catéchisme sont invités également à se joindre à cette neuvaine ; ils ont reçus par mail une version simplifiée et adaptée à leur âge.
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La neuvaine à Notre Dame de Lourdes, une prière simple et accessible.
Ainsi depuis vendredi 22 mai au samedi 30 mai prochain, ( soit les 9 jours qui séparent l’Ascension de la Pentecôte ) nous sommes invités à demeurer dans une même communion de pensée et de prière.
PRIERE de la NEUVAINE à NOTRE DAME de LOURDES
Marie, toi qui es apparue à Bernadette dans le creux du rocher, dans le froid et l’ombre de l’hiver,
tu apportais la chaleur d’une présence, l’amitié d’un sourire, la lumière et la beauté de la grâce.
Dans le creux de nos vies souvent obscures, dans le creux de ce monde où le Mal est puissant,
apporte l’espérance et redonne la confiance.
Par ta puissante intercession, nous demandons ensemble au Seigneur,
la délivrance complète et durable de ce virus qui paralyse notre monde.
Nous te confions aussi tous ceux que nous portons dans notre cœur
Et particulièrement, les malades et les désespérés.
Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous.
Amen !
Comment participer à cette Neuvaine ?
Vous pouvez participer à cette neuvaine à n’importe quel moment de la journée, seul, en couple, en famille, et pourquoi pas uni(s) à la récitation du chapelet à Lourdes (chaque jour à 15h30 sur radio Lapurdi Irratia FM 96.8 ; sur la chaîne de télévision KTO, ou les sites Internet : KTO, TV Lourdes).
et si je le peux, le chapelet entier avec le mystère du Rosaire du jour suivi des 3 invocations :
« Notre Dame de Lourdes, priez pour nous !
Sainte Bernadette, priez pour nous !
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous. » [ Je termine le temps de prière par un Gloire au Père, puis un signe de croix.
Voici les textes de ce temps de prière au Seigneur par l’intercession de Marie.
Vous pouvez aussi le télécharger le Pdf : Neuvaine ND de Lourdes Adultes
Vendredi 22 mai
« Mon âme magnifie le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur »
Dans son Magnificat ( Luc 1, 46-55 ),
Marie évoque précisément qui est son Sauveur : c’est Dieu lui-même.
Dans toutes nos épreuves, c’est Lui qui est notre recours, notre Rocher, celui qui nous rassure.
Suivons l’exemple de Marie, tournons notre cœur vers Dieu, choisissons-le chaque jour comme notre Sauveur unique et tout-puissant. Glissons-nous sous le manteau de Marie, pour chanter avec elle l’action de grâce, puisque nous savons déjà que notre prière est exaucée.
Dieu, mon Sauveur : Dieu est notre allié, pas celui du virus !
« Je forme à votre sujet des pensées de paix, et non de malheur », dit-il lui-même dans la Bible (Jérémie 29,11). Si ces fléaux étaient des châtiments de Dieu, il ne serait pas expliqué pourquoi ils frappent également justes et pécheurs, et pourquoi les pauvres sont ceux qui en supportent les pires conséquences. Sont-ils plus pécheurs que les autres ? Non !
Celui qui a un jour pleuré la mort de Lazare pleure aujourd’hui le fléau qui est tombé sur l’humanité. Oui, Dieu « souffre », comme chaque père et chaque mère.
Quand nous le découvrirons un jour, nous aurons honte de toutes les accusations que nous avons portées contre Lui dans la vie. Dieu participe à notre douleur pour la surmonter.
« Dieu, écrit St Augustin, étant suprêmement bon, ne laisserait aucun mal exister dans ses œuvres, s’il n’était pas assez puissant et bon, pour tirer le bien du mal lui-même ».
Ce n’est pas lui qui les suscite, les maux naturels, comme les tremblements de terre et les pestes. Mais il a donné aussi à la nature une sorte de liberté, qualitativement différente certes de la liberté morale de l’homme, mais toujours une forme de liberté. Liberté d’évoluer selon ses lois de développement. Il n’a pas créé le monde comme une horloge programmée à l’avance dans son moindre mouvement.
C’est ce que certains appellent le hasard, et que la Bible appelle plutôt « la sagesse de Dieu ».
( Homélie du Père Cantalemessa. Vendredi St le 10 avril, Basilique St Pierre, Vatican.)
[ Je ferme les yeux quelques instants pour faire résonner ces paroles en moi.
[ Je prie mon chapelet suivi des 3 invocations.
[ Je termine le temps de prière par un Gloire au Père, puis un signe de la croix.
Samedi 23 mai
« Il s’est penché sur son humble servante, désormais tous les âges me diront bienheureuse »
Ceux qui souffrent peuvent facilement croire que Dieu les a abandonnés.
Marie nous rappelle que Dieu se préoccupe de tous, et notamment des plus petits, des plus humbles, de ceux qui sont tellement petits qu’ils semblent oubliés de tous.
Elle prophétise même que l’histoire la citera comme un modèle, qu’on l’invoquera toujours comme la « bienheureuse Marie ». L’histoire ne l’a pas oubliée, nous ne l’avons pas oubliée, demandons-lui de se souvenir de nous quand elle prie Dieu, notre Dieu.
Il s’est penché sur son humble servante :
Seigneur Dieu, en tout danger Tu es notre refuge et c’est vers Toi que, dans la détresse,
nous nous tournons ; nous te prions avec foi :
regarde avec compassion ceux qui sont dans la peine,
accorde à ceux qui sont morts le repos éternel, le réconfort à ceux qui sont en deuil,
aux malades la guérison, la paix aux mourants, la force au personnel soignant,
la sagesse à ceux qui nous gouvernent et, à tous,
le courage de progresser dans l’amour ;
ainsi, pourrons-nous ensemble rendre gloire à ton saint Nom.
Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur,
qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit,
Dieu, pour les siècles des siècles ».
( Oraison de la messe en temps de pandémie du Covid )
[ Je ferme les yeux quelques instants pour faire résonner ces paroles en moi.
[ Je prie mon chapelet suivi des 3 invocations.
[ Je termine le temps de prière par un Gloire au Père, puis un signe de la croix.
Dimanche 24 mai :
« Le Puissant fit pour moi des merveilles »
Celui qui est qualifié de Saint, par la Bible et par Marie,
le seul Saint, le seul Seigneur, ne méprise pas ses créatures.
Il peut faire des merveilles et réaliser l’impossible.
Il l’a fait pour Marie, et il renouvelle ses merveilles à chaque génération.
Demandons à Marie de fortifier notre foi,
pour que les merveilles du Seigneur se renouvellent aujourd’hui,
dans nos vies, et dans l’histoire du monde.
Le puissant fit pour moi des merveilles :
Nous vous remercions de toutes les grâces, de tous les bienfaits, de toutes les bénédictions que vous ne cessez de répandre sur nous, O très sainte mère.
Vous qui êtes si bonne, si compatissante pour nous, continuez vos admirables bontés.
Nous voulons vivre toujours en union avec votre cœur, n’avoir d’autre vie qu’en vous.
Soyez toujours pleine de charité, pleine de bonté pour nous.
( Prière d’action de grâce du Bienheureux Edouard Cestac )
[ Je ferme les yeux quelques instants pour faire résonner ces paroles en moi.
[ Je prie mon chapelet suivi des 3 invocations.
[ Je termine le temps de prière par un Gloire au Père, puis un signe de la croix.
Lundi 25 mai :
« Sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent »
La crainte de Dieu, c’est l’attitude que notre petitesse nous inspire devant sa grandeur.
Mais la grandeur de Dieu ne l’éloigne pas de nous, au contraire, il la met au service de notre salut.
Plus nous sommes petits, reconnaissant notre petitesse et sa grandeur, plus le Seigneur peut étendre sur nous sa miséricorde, et nous sauver.
Présentons-lui avec confiance tout ce qui nous inquiète.
Sa miséricorde s’étend.
« Maintenant, alors que nous pensons à une lente et pénible récupération suite à la pandémie, menace précisément ce danger : oublier celui qui est resté en arrière.
Le risque, c’est que nous infecte un virus pire encore, celui de l’égoïsme indifférent.
Il se transmet à partir de l’idée que la vie s’améliore si cela va mieux pour moi, que tout ira bien si tout ira bien pour moi. On part de là et on en arrive à sélectionner les personnes, à écarter les pauvres, à immoler sur l’autel du progrès celui qui est en arrière.
Cette pandémie nous rappelle cependant qu’il n’y a ni différences ni frontières entre ceux qui souffrent. Nous sommes tous fragiles, tous égaux, tous précieux.
Ce qui est en train de se passer nous secoue intérieurement : c’est le temps de supprimer les inégalités, de remédier à l’injustice qui mine à la racine la santé de l’humanité tout entière !
Mettons-nous à l’école de la communauté chrétienne des origines, décrite dans le livre des Actes des Apôtres ! Elle avait reçu miséricorde et vivait la miséricorde :
« Tous les croyants vivaient ensemble, et ils avaient tout en commun ; ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous en fonction des besoins de chacun » ( Actes 2, 44-45 ). Ce n’est pas une idéologie, c’est le christianisme ».
( Homélie du pape François, du 12 avril 2020 dimanche de la miséricorde divine.)
[ Je ferme les yeux quelques instants pour faire résonner ces paroles en moi.
[ Je prie mon chapelet suivi des 3 invocations.
[ Je termine le temps de prière par un Gloire au Père, puis un signe de la croix.
Mardi 26 mai :
« Déployant la force de son bras, il disperse les superbes »
Les superbes sont ceux qui prétendent se passer de Dieu, se sauver eux-mêmes, estimant qu’ils en sont capables ! L’homme est en effet capable de grandes choses, et il ne doit pas ménager ses efforts pour lutter contre les maladies.
Mais le travail de l’intelligence ne doit pas faire oublier que seul le Seigneur sauve :
c’est Lui qui nous donne l’intelligence, mais c’est Lui aussi qui agit avec efficacité à travers nous.
Et surtout, il nous sauve pour l’éternité, au-delà de la mort.
Demandons à Marie de nous aider à ne jamais perdre de vue
notre vocation à la béatitude éternelle, en Dieu.
Les superbes
« Dans notre monde, que tu aimes plus que nous, nous sommes allés de l’avant à toute vitesse, en nous sentant forts et capables dans tous les domaines.
Avides de gains, nous nous sommes laissés absorber par les choses et étourdir par la hâte.
Nous ne nous sommes pas arrêtés face à tes rappels, nous ne nous sommes pas réveillés face à des guerres et à des injustices planétaires, nous n’avons pas écouté le cri des pauvres et de notre planète gravement malade. Nous avons continué notre route, imperturbables, en pensant rester toujours sains dans un monde malade.
Tu nous invites à saisir ce temps d’épreuve comme un temps de choix.
Ce n’est pas le temps de ton jugement, mais celui de notre jugement :
le temps de choisir ce qui importe et ce qui passe, de séparer ce qui est nécessaire de ce qui ne l’est pas.
C’est le temps de réorienter la route de la vie vers Toi, Seigneur, et vers les autres ».
( Homélie du Pape François 27 mars, Place St Pierre à Rome )
[ Je ferme les yeux quelques instants pour faire résonner ces paroles en moi.
[ Je prie mon chapelet suivi des 3 invocations.
[ Je termine le temps de prière par un Gloire au Père, puis un signe de la croix.
Mercredi 27 mai :
« Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles »
Quand Dieu agit, notre logique humaine est déboussolée :
les petits sont élevés, non par leurs efforts, mais par la grâce de Dieu en eux ;
ceux qu’on croyait invincibles découvrent leur faiblesse, et peuvent alors eux aussi se tourner vers Dieu, qui les attend et les appelle.
L’essentiel est de se laisser faire, de se laisser bousculer.
Nos épreuves peuvent servir à cela : renverser nos certitudes trop humaines,
et faire grandir notre foi en Dieu qui veut nous élever tous, comme il a élevé son Fils.
Il élève les humbles :
« Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? ».
Les disciples pensent que Jésus se désintéresse d’eux, qu’il ne se soucie pas d’eux.
Entre nous, dans nos familles, l’une des choses qui fait le plus mal, c’est quand nous nous entendons dire : « Tu ne te soucies pas de moi ? ». C’est une phrase qui blesse et déclenche des tempêtes dans le cœur. Cela aura aussi touché Jésus, car Lui, plus que personne, tient à nous. En effet, une fois invoqué, il sauve ses disciples découragés.
La tempête démasque notre vulnérabilité et révèle ces sécurités, fausses et superflues, avec lesquelles nous avons construit nos agendas, nos projets, nos habitudes et priorités.
Elle nous démontre comment nous avons laissé endormi et abandonné ce qui alimente, soutient, et donne force à notre vie ainsi qu’à notre communauté.
La tempête révèle toutes les intentions d’« emballer » et d’oublier ce qui a nourri l’âme de nos peuples, toutes ces tentatives d’anesthésier avec des habitudes apparemment « salvatrices », incapables de faire appel à nos racines et d’évoquer la mémoire de nos anciens, en nous privant ainsi de l’immunité nécessaire pour affronter l’adversité. »
( Homélie du Pape François 27 mars, Place St Pierre à Rome )
[ Je ferme les yeux quelques instants pour faire résonner ces paroles en moi.
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[ Je termine le temps de prière par un Gloire au Père, puis un signe de la croix.
Jeudi 28 mai :
« Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides »
Rien ne peut humainement nous combler, seul notre Créateur le peut.
Se contenter des richesses terrestres, c’est se condamner à avoir toujours besoin de plus.
Mais garder nos mains ouvertes et laisser le Seigneur les remplir lui-même, c’est s’offrir la possibilité d’être comblés éternellement.
Que notre prière soit large, au-delà de nos besoins immédiats :
qu’elle s’ouvre aux besoins des autres, et à notre besoin d’être comblés éternellement.
Il comble de biens les affamés :
« Ô Jésus donnez-moi, je vous prie, le pain de l’humilité, le pain d’obéissance, le pain de charité, le pain de force pour rompre ma volonté et la fondre à la vôtre.
Le pain de patience pour supporter les peines que mon cœur souffre, le pain de ne voir que vous seul en tout et toujours. Seigneur, soyez ma maison de refuge car vous êtes ma force».
( Prière de Ste Bernadette de Lourdes )
[ Je ferme les yeux quelques instants pour faire résonner ces paroles en moi.
[ Je prie mon chapelet suivi des 3 invocations.
[ Je termine le temps de prière par un Gloire au Père, puis un signe de la croix.
Vendredi 29 mai :
« Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides »
L’amour du Seigneur est de toujours, et pour toujours ; il n’oublie pas, il veut nous relever, c’est ce que Jésus a fait partout où il passait.
Aujourd’hui encore, l’amour de Dieu est la source de notre confiance en Lui.
Comme Marie, ouvrons notre cœur pour nous imprégner de l’amour qui jaillit du cœur de Dieu.
Il se souvient de son amour :
Seigneur Jésus, par ton Cœur Sacré, Tu nous révèles la plénitude de ton amour.
Dans l’Évangile, Tu nous montres que la prière confiante obtient des merveilles de grâce.
Viens au secours de nos doutes. Dans nos inquiétudes, augmente notre foi.
Donne-nous de croire fermement que Tu nous aimes d’un amour infini.
En ces temps d’épidémie où nous sommes empêchés de Te recevoir sacramentellement,
viens nous visiter pour nous fortifier dans l’épreuve.
Protège-nous et garde-nous dans la tendresse infinie de Ton Cœur.
Nous désirons aujourd’hui te confier particulièrement notre paroisse Notre Dame du Chemin de St Jacques. Que ta miséricorde rayonne sur nos dix villages, mais aussi sur notre pays et sur le monde. Viens bénir notre terre et tous ses habitants.
Assiste tous ceux qui souffrent des conséquences de la pandémie.
Soutiens ceux qui, de tant de manières, se mettent au service de leurs frères : les soignants, les priants. Accorde la santé aux malades, la force au personnel médical, le réconfort aux familles et le salut à toutes les personnes qui ont trouvé la mort.
Viens bénir chacun, et renouvelle-nous dans la douceur et l’humilité de ton Cœur. Amen.
( Prière de Mgr Aupetit, prononcée à Montmartre le jeudi St 2020. par, adaptée à notre paroisse.)
[ Je ferme les yeux quelques instants pour faire résonner ces paroles en moi.
[ Je prie mon chapelet suivi des 3 invocations.
[ Je termine le temps de prière par un Gloire au Père, puis un signe de la croix.
Samedi 30 mai : « Il se souvient de sa promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et sa descendance, à jamais »
A jamais, la promesse de Dieu reste valable : il a promis une Terre à Abraham et à sa descendance.
Cette Terre promise, elle est au Ciel, là où Jésus nous précède, là où il a déjà accueilli Marie.
Demandons à Marie de prier pour nous maintenant, et à l’heure de notre mort ;
demandons-lui d’être avec ceux qui meurent aujourd’hui, pour les assister dans ce passage.
Marie, Porte du Ciel, assure le passage vers le Père de tous tes enfants,
et surtout de ceux qui semblent les plus éloignés.
La promesse :
« Le virus ne connaît pas de frontières. En un instant, il a brisé toutes les barrières et distinctions :
de races, de religions, de richesses, de pouvoirs.
Nous ne devrons pas revenir en arrière lorsque ce moment sera passé.
Comme notre pape nous y a exhortés, ne laissons pas passer en vain cette occasion.
Ne permettons pas que toute cette souffrance, tous ces morts, tout cet engagement héroïque du personnel médical aient été vains. C’est la « récession » que nous devons craindre le plus.
Disons : assez ! à la tragique course aux armements.
Dites-le de toutes vos forces, vous les jeunes, car c’est avant tout votre destin qui est en jeu.
Attribuons les ressources illimitées utilisées pour les armements aux fins dont, dans ces situations, nous voyons le besoin et l’urgence : la santé, l’hygiène, l’alimentation, la lutte contre la pauvreté, le soin de la création. Laissons à la génération qui viendra un monde plus pauvre en choses et en argent, au besoin, mais plus riche en humanité ».
( Homélie du Père Cantalemessa. Vendredi St le 10 avril, Basilique St Pierre, Vatican.)
[ Je ferme les yeux quelques instants pour faire résonner ces paroles en moi.
[ Je prie mon chapelet suivi des 3 invocations.
[ J’écoute ( ou je lie ) la prière du Magnificat
https://www.youtube.com/watch?v=6c_UCiSvaCE
[ Je termine le temps de prière par un Gloire au Père, puis un signe de la croix.
Prière du Magnificat ( Luc 1,46-55 )
Mon âme magnifie le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui l’adorent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles.
Amen.
Prière de St Bernard :« Regarde l’étoile, invoque Marie. »
En la suivant, on ne dévie pas.
En l’invoquant, on ne désespère pas.
En pensant à elle, on ne se trompe pas.
Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas.
Si elle te protège, tu ne craindras pas.
Si elle est avec toi, tu es sûr d’arriver au but.
Marie est cette noble étoile dont les rayons illuminent le monde entier,
dont la splendeur brille dans les cieux et pénètre les ténèbres.
Elle illumine le monde et échauffe les âmes.
Elle enflamme les vertus et consume les vices.
Elle brille par ses mérites et éclaire par ses exemples.
Ô toi qui te vois ballotté au milieu des tempêtes,
ne détourne pas les yeux de l’éclat de cet astre si tu ne veux pas sombrer.
Si les vents de la tentation s’élèvent,
si tu rencontres les récifs des tribulations,
regarde l’étoile, invoque Marie.
Si tu es submergé par l’orgueil, l’ambition, le dénigrement et la jalousie,
regarde l’étoile, crie Marie.
Si la colère, l’avarice ou les fantasmes de la chair
secouent le navire de ton esprit,
regarde Marie.
Si, accablé par l’énormité de tes crimes,
confus de la laideur de ta conscience,
effrayé par l’horreur du jugement,
tu commences à t’enfoncer dans le gouffre de la tristesse,
dans l’abîme du désespoir,
pense à Marie.
Que son nom ne quitte pas tes lèvres, qu’il ne quitte pas ton cœur,
et pour obtenir la faveur de ses prières, n’oublie pas les exemples de sa vie.
Notre Dame de Lourdes, veillez sur nous !
Notre Dame de Lourdes, protégez-nous !
Notre Dame de Lourdes, priez pour nous !
Sainte Bernadette, priez pour nous !